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Le chrétien et son environnement

19 novembre 2025 par
Le chrétien et son environnement
Daniel ATUBA

Ce dimanche 16 novembre 2025, les fidèles de l’Église Mission Apostolique Internationale Beth Yeshua, paroisse Bethléem de Bondo/Ngiri-Ngiri, se sont réunis dans une atmosphère de recueillement et d’écoute attentive pour un culte dominical marqué par une prédication percutante du pasteur Alain MEYA. Le thème abordé — « Le chrétien et son environnement » — a résonné comme un appel à la vigilance spirituelle et à la transformation intérieure.

S’appuyant sur deux textes bibliques majeurs, Hébreux 12:14 et 1 Corinthiens 13:1-6,13, le pasteur MEYA a tissé un message dense, à la fois pastoral et prophétique, qui interroge la posture du croyant dans un monde en perte de repères. L’interpellation centrale, posée avec gravité, a suspendu les cœurs :

« Quand Christ reviendra sur terre, pourra-t-il repartir avec toi ? Vis-tu en conformité avec sa parole ? »

Ce n’était pas une simple question rhétorique, mais une invitation à l’examen personnel. Le pasteur a peint avec lucidité le portrait d’un chrétien souvent tiraillé entre les exigences du Royaume et les pressions de son environnement. Il a souligné que la foi ne se mesure pas à la fréquence des cultes ou à l’intensité des chants, mais à la capacité de vivre la Parole dans les réalités concrètes du quotidien.

À travers Hébreux 12:14, l’appel à rechercher la paix et à vivre dans la sanctification a été présenté comme une urgence spirituelle. Le pasteur a insisté : la paix n’est pas une émotion, mais une posture active. Elle se manifeste dans la manière dont le chrétien gère les conflits, pardonne les offenses, et construit des ponts là où le monde érige des murs. Quant à la sanctification, elle est le sceau invisible qui distingue le croyant dans un monde saturé de compromis. Elle exige une séparation intérieure, une fidélité à Dieu même dans les zones grises de la vie sociale.

Mais c’est dans 1 Corinthiens 13 que le message a trouvé son souffle le plus profond. Le pasteur MEYA a rappelé que sans amour, tout engagement chrétien devient stérile. Il a décrit l’amour comme une force transformatrice, capable de guérir les environnements blessés, de restaurer les relations brisées, et de faire rayonner la lumière du Christ dans les ténèbres du monde. L’amour, selon lui, est le langage universel du Royaume — un amour qui ne cherche pas son intérêt, qui ne s’irrite pas, qui ne soupçonne pas le mal, mais qui endure, espère et croit.

Dans une envolée spirituelle, le pasteur a exhorté les fidèles à ne pas se conformer aux standards du siècle présent, mais à se laisser transformer par le renouvellement de l’intelligence. Il a comparé le chrétien à un ambassadeur du ciel, appelé à influencer son environnement plutôt que de s’y fondre. Il a dénoncé les poisons invisibles qui s’infiltrent dans les pensées : relativisme moral, distractions numériques, ambition déconnectée de Dieu, et rejet des valeurs bibliques. Ces influences, a-t-il dit, sont comme des morsures spirituelles qui anesthésient la conscience et étouffent la foi.

Le message s’est conclu sur un appel vibrant :

« Ne sois pas conforme — sois transformé. Que ton environnement témoigne de ta foi. Que ta vie parle là où les mots échouent. »

Ce culte n’a pas été un simple moment liturgique. Il a été un miroir tendu à chaque croyant, une invitation à vivre une foi incarnée, une foi qui respire, qui éclaire, qui guérit. 

Fidèles de l'église Beth Yeshua

L’Esprit soufflait dans la salle comme une brise douce, et chacun semblait entendre, dans le silence de son cœur, l’appel à devenir un chrétien dont l’environnement peut dire : « Celui-ci marche avec Dieu. »

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